L’Autre chemin pour une gauche moderne” devient la GMR, Gauche Moderne et Républicaine.
Créé en février 2012, «L’autre chemin pour une gauche moderne » a regroupé dès son lancement des militants soucieux d’une rénovation constructrice et réaliste à gauche. Certains avaient suivi Jean-Marie Bockel et « l’ouverture », dont ils ont tiré un bilan globalement négatif. D’autres, d’une Gauche réaliste, laïque ouverte sur l’avenir, sont venus de formations de la gauche traditionnelle, de l’investissement associatif ou syndical.
“L’Autre chemin pour une gauche moderne” a soutenu, dès son annonce, la candidature de François Hollande, dès le premier tour de l’élection présidentielle.
Avec l’élection de François Hollande, la donne change, les responsabilités des soutiens de sa majorité présidentielle se font plus lourdes, les échéances s’accélèrent. Le chemin qui a conduit au changement a trouvé son aboutissement. Un autre s’ouvre pour créer un pôle d’équilibre qui renforce la majorité.
C’est pourquoi “l’Autre chemin pour une gauche moderne”, prenant acte de cette situation, a décidé de se constituer dès aujourd’hui en parti politique sous le nom de “Gauche Moderne et Républicaine” afin de mieux être prête à l’action et à la concertation avec ses partenaires. Dans le même temps, la Gauche Moderne et Républicaine préparera son congrès constitutif pour la fin 2012.
Clairement ancrée à gauche, la Gauche Moderne et Républicaine trouve ses racines dans la tradition des courants réformateurs et réformistes qui ont de tout temps existé au sein de la gauche française. Elle appelle celles et ceux qui se reconnaissent en son projet à la rejoindre pour “libérer les énergies pour une République réconciliée”.
La Gauche Moderne et Républicaine entend peser pour faire entendre les valeurs qui sont ses marqueurs :
– la combinaison du social et des libertés, dont celle de créer et d’entreprendre. Sans la croissance retrouvée, la redistribution sera difficile et les marges économiques seront étroites. Il faut encourager la recherche l’innovation et tout particulièrement dans les domaines numérique et énergétique. Il faut aider les PME à se créer et à se développer. En même temps il faut protéger l’employabilité par des parcours de formation et la sécurité du travail au long de la vie.
– La république, parce qu’elle est là pour protéger les plus faibles et les plus vulnérables. La sécurité est le droit premier, la première des libertés. Elle est une valeur de Gauche, car ce sont en premier lieu les couches populaires qui sont victimes de la petite délinquance, du vandalisme, des incivilités. Il faut la laïcité, car la France que nous voulons ne saurait être une juxtaposition de modes de vie et de communautés hermétiques les unes aux autres. La république, c’est le ciment commun.
– l’écologie responsable : Nous sommes partisans de la croissance retrouvée qui seule peut permettre au plus grand nombre de voir son niveau de vie progresser. En cela nous ne partageons en rien les positions des adeptes de la décroissance ou de la déconsommation qui culpabilisent de manière indigne ceux qui ont tant de mal à boucler les fins de mois. Nous voulons que cette croissance souhaitée soit responsable et éco-compatible en encourageant notamment les nouvelles filières de construction, de production d’énergie moins polluante, en renforçant les normes applicables à l’industrie.
En même temps que la construction de la “Gauche moderne et républicaine”, nous souhaitons la constitution d’un pôle plus large au sein de la majorité présidentielle. Un pôle qui, avec nous, rassemble des écologistes, des centristes, des libéraux démocrates, pour lui donner un équilibre, dont elle a besoin pour représenter toutes les forces, tous les français qui ont fait la belle victoire de François Hollande, pour réussir le quinquennat.
Nous avons déjà commencé à travailler en ce sens lors de la campagne du premier comme du second tour en étant parmi les initiateurs du « Rassemblement démocrate, républicain et écologiste » au développement duquel nous allons œuvrer.