Après 3 ans et demi, j’ai quitté hier la Direction générale d’Effico. Je le souhaitais.
Le Conseil d’administration a désigné mon successeur. J’ai fait mon intervention de bilan depuis le dernier Conseil et un mot d’adieu. Je tenais à y dire que si les “obligations de résultats” n’avaient pas été là, les “obligations de moyens” avaient été remplies : une entreprise que j’ai trouvée en situation que je ne serais pas autorisé à décrire ici s’est progressivement redressée. Les résultats se sont améliorés de manière conséquente, de même que la santé et la sécurité des différentes entités composant cette ETI.
Mes doutes ont été nombreux. Ma santé s’est détériorée. J’ai été amené à me séparer de nombreux cadres laissés en place par le niveau hiérarchique supérieur et qui jouaient sciemment contre l’entreprise et contre moi personnellement ; j’ai été amené à remettre en cause des investissements immobiliers et informatiques choisis par lui également.
Isolement dans les choix difficiles, pression constante sur des résultats peu compatibles avec les benchmarks de la profession…
C’est fini, … enfin ?
Pourtant, étrange sensation de se dire que l’on n’a rien a préparer pour la semaine prochaine ; que les réorganisations encore nécessaires sont à faire par un autre, que le casting doit encore être amélioré (il faut que je lui en parle ; il a l’air bien)…Satisfaction et désarroi en même temps…
Et puis ce message de syndicalistes sur ma BAL perso. Ils avaient déjà fait une intervention positive me concernant au CE, mais cela aurait pu être “convenu”. J’avais été plus surpris d’une intervention à l’évidence émue dans la même tonalité lors du Conseil d’Administration.
Et puis ce message de délégués syndicaux. Tout n’a donc pas servi à rien. J’ai chaud au coeur ce soir. Finalement le dernier instant de travail aura été in instant positif.
Il y a des patrons qui marquent parce qu’ils savent oser.
Parce qu’ils sont justes, bienveillants et implacables.
Mais il y en a peu. J’en ai connu un, un seul.
Je voulais dire que des hommes comme Dominique Losay sont rares .Un homme courageux, droit, sérieux, à l écoute, sait prendre les bonnes décisions comme il faut et quand il faut, redonne de l espoir aux gens qui n’y croyaient plus .
Domimique Losay a laissé un vide dans la Société .
Certains diront il etait dur!!!
Peut être parfois par obligation mais toujours dans le but de préserver notre entreprise.
Jamais un DG avait était autant à l’écoute des salariés, nous avons eu des petites batailles avec Mr Losay mais nous avons toujours trouvé ensemble des solutions pour le bien de l entreprise et des salariés. Merci
Mr losay est un homme humain, droit, juste et courageux c’est vrai . Merci
j’ai vu cet homme souffrir, tomber et se relever avec le sourire et poursuivre une réunion il n avait pas de temps à perdre pour se plaindre, son job et ses obligations avant tout, quel courage Merci
Quel grand vide comme le dit si bien Wahida vous nous manquez déjà et l on ne vous dira jamais assez merci pour tout ce que vous avez fait mais surtout de nous avoir redonné l’espoir.
Une personne bizarre à appréhender au début. Pas très souriant ni chaleureux. On comprenait pas pourquoi il allait fouiner dans tous les coins et en même temps laissait faire des trucs graves qu’on lui dénonçait. Et puis tout d’un coup, au bout de quelques mois, cet homme à l’apparence calme s’est transformé en machine de guerre. Tout ce que ses prédécesseurs avaient fait semblant de ne pas voir, il s’y est attaqué. A Tours des chefs historiques qui se croyaient inamovibles ont disparu de la circulation. Ici à Lille pareil. Des moyens simples qu’on réclamait depuis longtemps ont été mis en place.On a respiré et repris confiance. C’est un vrai “monsieur”, qui s’intéressait autant à nous à la base qu’aux grands chefs. Heureusement, car ils lui cachaient tout. Je ne suis pas la seule à vous souhaiter bonne chance. Espérons que Monsieur Romano restera dans vos traces.