Un passé nommé Désir

Le congrès de Toulouse du Parti Socialiste s’est terminé sans surprise, comme sa préparation avait commencé. Harlem Désir est désigné. Le Parti est lobotomisé.

Que semble loin le temps, en 2006, où la météorite Ségolène Royal bousculait les lignes, osant aborder des questions taboues, sur la sécurité, l’équilibre des droits et devoirs, la décentralisation, le cumul des mandats, la création d’un parti ouvert, réclamant de se réapproprier les attentes populaires, quitte à faire moindre place aux “bobos”.

Comme Sarkozy et Bayrou, Royal a été balayée par la crise. A droite, au centre, à gauche, les postures innovantes, les volontés rénovatrices, le souhait de s’émanciper des stéréotypes éculés, ont été balayées par la crise pour redonner place aux réflexes les plus archaïques. Là où on aurait besoin de visionnaires, de donneurs de souffle, on a affaire aux bricolages, aux tripatouillages et aux ravaudages les plus décourageants. Continuer la lecture

auto-entrepreneurs, une polémique toute idéologique

écrit en collaboration avec Lionel Rouillon, secrétaire national de la GMR.

La présentation du budget 2013 a donné lieu à une vive polémique sur le sujet des auto-entrepreneurs. Convaincus que c’est par l’entreprise et l’innovation que nous retrouverons la croissance, nous y sommes sensibles.

De quoi parle-t-on ?

Entrée en vigueur le 1er janvier 2009, le régime de l’auto-entrepreneur procède d’une idée simple : Le cadre normal de l’entreprise constitue, par sa lourdeur, une barrière à l’initiative qu’il convient de baisser temporairement pour laisser l’auto-entrepreneur démarrer. Sa réussite conduira naturellement à le ramener dans le régime de droit commun. Continuer la lecture