Après 3 ans et demi, j’ai quitté hier la Direction générale d’Effico. Je le souhaitais.
Le Conseil d’administration a désigné mon successeur. J’ai fait mon intervention de bilan depuis le dernier Conseil et un mot d’adieu. Je tenais à y dire que si les “obligations de résultats” n’avaient pas été là, les “obligations de moyens” avaient été remplies : une entreprise que j’ai trouvée en situation que je ne serais pas autorisé à décrire ici s’est progressivement redressée. Les résultats se sont améliorés de manière conséquente, de même que la santé et la sécurité des différentes entités composant cette ETI.
Mes doutes ont été nombreux. Ma santé s’est détériorée. J’ai été amené à me séparer de nombreux cadres laissés en place par le niveau hiérarchique supérieur et qui jouaient sciemment contre l’entreprise et contre moi personnellement ; j’ai été amené à remettre en cause des investissements immobiliers et informatiques choisis par lui également.
Isolement dans les choix difficiles, pression constante sur des résultats peu compatibles avec les benchmarks de la profession…
C’est fini, … enfin ?
Pourtant, étrange sensation de se dire que l’on n’a rien a préparer pour la semaine prochaine ; que les réorganisations encore nécessaires sont à faire par un autre, que le casting doit encore être amélioré (il faut que je lui en parle ; il a l’air bien)…Satisfaction et désarroi en même temps…
Et puis ce message de syndicalistes sur ma BAL perso. Ils avaient déjà fait une intervention positive me concernant au CE, mais cela aurait pu être “convenu”. J’avais été plus surpris d’une intervention à l’évidence émue dans la même tonalité lors du Conseil d’Administration.
Et puis ce message de délégués syndicaux. Tout n’a donc pas servi à rien. J’ai chaud au coeur ce soir. Finalement le dernier instant de travail aura été in instant positif.