Un décalé nommé Désir, un déraciné nommé PS

10 millions de pauvres, le PS entre en campagne pour le mariage pour tous !

Le Parti Socialiste entre en campagne. Son 1er secrétaire l’a annoncé : pas moins de deux campagnes sont lancées simultanément. Chapeau !

– pour le mariage “pour tous”
– pour le droit de vote des immigrés aux élections locales.

L’Europe est au bord de l’explosion. “Voir loin, parler franc, agir ferme” disait Pierre de Coubertin. Faute de vision, faute de courage, faute de pédagogie, les dirigeants d’aujourd’hui, comme ceux d’hier, abandonnent le combat pour une Europe plus forte et juste. De sorte que se conjuguent des forces dont les propositions aboutiraient à affaiblir l’Europe face aux USA et à la Chine. Ils s’en prennent à la monnaie, à la dette, aux équilibres…

La France est frappée de plein fouet par la crise qui s’amplifie. Les fermetures d’entreprises n’ont jamais été si nombreuses. Le chômage augmente. Le pouvoir d’achat est en berne. La pauvreté n’a jamais été aussi élevée (10 millions de personnes). La précarité, les travailleurs pauvres, la difficulté d’accès au travail des jeunes, la maltraitance des seniors dans les entreprises sont autant de sujets qui interpellent ceux qui s’intéressent à la situation de l’économie, à la création de richesses, d’emplois, au salariat.

Héritier du Mollétisme (discours très à gauche en contradiction avec la politique appliquée), Arnaud Montebourg, après avoir appelé à bouter hors de France l’employeur de 20.000 salariés, propose de nationaliser un site archaïque, non viable. Il tient la vedette médiatique alors que Fleur Pellerin est ignorée des médias, inaudible. La ligne est claire : “c’était mieux avant”, sans aucune réflexion stratégique sur les technologies de demain et leurs capacités créatrices de richesse et d’emplois. A la naissance de l’automobile, il aurait sans doute proposé de nationaliser les fiacres !

Sujets trop conflictuels et appelant trop de réflexions pour un Parti Socialiste déraciné de son origine populaire.

On peut tenir les promesses sociétales avant les promesses économiques et sociales, nous répond-on ! Certes, mais rien ne presse non plus quand tout le monde attend un plan rigoureux, vigoureux et lisible de sortie de crise.

C’est aussi une orientation politique que de gérer les priorités chronologiques.

Une fois de plus, boboland parle à boboland.

Déplorable !

La gauche la plus bête du monde ?

Jean-Marc Ayrault, a signé samedi 1er décembre un accord qui permet d’éviter le plan social pour les 629 salariés de l’usine de Florange. Mittal s’est engagé à investir 180 millions d’euros en 5 ans pour améliorer l’outil de production, et notamment réduire la pollution.

Il s’agit donc d’une belle victoire sociale et politique du gouvernement, qui évite les licenciements et se positionne vers l’avenir. Un seul mot : bravo !.

Si nous voulons travailler pour l’avenir, c’est dans l’innovation qu’il faut investir et non pas soutenir comme Montebourg, la stratégie du tout diésel de Peugeot, ni les haut-fourneaux obsolètes de Mittal. Continuer la lecture