Après le traité, les nonistes s’en prennent à l’Euro. C’en est assez !

en collaboration avec Lionel Rouillon 

Lundi 19 novembre, l’agence Moodys’S a dégradé la note de la France, lui retirant à son tour le fameux AAA. Selon elle le pays perdrait régulièrement en compétitivité. Parallèlement, les négociations commencées entre les chefs d’Etat Européens sur le budget de l’Union s’annoncent plus que conflictuelles. Et les déclarations pessimistes se succèdent, au gré de l’europhobie affichée du gouvernement Cameron et reprises en chœur par les nonistes de toutes obédiences. 

Chacun y présente volontiers son pays comme une victime, oubliant le plus souvent d’avoir l’honnêteté de parler des recettes reçues de l’Union et qui alimentent des pans entier de son économie.

Comme ils le font à chaque occasion, les nonistes, mettent en cause l’Europe et maintenant l’Euro. Pour relancer nos économies, il faudrait sortir de l’Euro et dévaluer. Pour eux point de doutes : C’est la faute à l’Europe si la Grèce s’enfonce. C’est la faute à l’Euro si l’économie est atone, le pouvoir d’achat en baisse et si le déficit commercial en hausse. Sortons de l’Euro et tous nos problèmes seront résolus nous disent-ils. Une dévaluation massive permettrait d’un coup d’un seul de relancer la production du pays, de rendre nos produits exportés moins chers et donc plus compétitifs et les produits importés, enfin exorbitants pour ces mauvais citoyens qui se laissent aller à acheter étranger ! Acte suivant, la relance de la production ainsi obtenue génère de la croissance et tire le pays de l’ornière.

Un raisonnement simple donc, c’est d’ailleurs ce qui fait sa force. Mais surtout un raisonnement faux ! Continuer la lecture