Chapitre de la confrérie des chevaliers du Pont l’Evêque

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Après les chevaliers du Livarot, en mai, et ceux du Camembert en septembre, la confrérie des chevaliers du Pont l’Evêque tenait son chapître annuel à Deauville le 21 octobre.

21 octobre chargé pour la gastronomie normande, puisque, simultanément, se tenaient le concours de la Teurgoule à Houlgate, le dîner de gala des gentilhommes canardiers à Rouen et le chapître de la confrérie des chevaliers de la coquille St Jacques et du hareng à Dieppe.

L’estomac le plus chevronné n’y aurait pas résisté !

Le chapître de la confrérie des chevaliers du Pont l’Evêque se tenait au Casino de Deauville, suivi d’un dîner réunissant plus de 250 convives dans le cadre du salon des Ambassadeurs.

Le grand maître, Monsieur David, présidait aux cérémonies qui incluaient, comme le veut la tradition, l’accueil de très nombreuses confréries amies et des intronisations.

J’ai eu le plaisir de faire partie des nouveaux chevaliers intronisés.

et de célébrer la gastronomie normande avec mes camarades de promotion

concours de Teurgoule

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Le 21 octobre,

La Confrérie des Gastronomes de la Teurgoule et de la Fallue de Normandie

organise à Houlgate le 28° concours national de la meilleure teurgoule et le 9° concours de la meilleure fallue.

La Confrérie est très active dans le monde des confréries gastronomiques, tant au plan régional que national :

Vous ne savez pas ce dont il s’agit ??? Honte sur vous !!

la teurgoule : un dessert à base de riz à la canelle :

2 litres de lait entier ; 180 gr de sucre ; 135 gr de riz rond ; 2 cuillères à café de cannelle en poudre ; une pincée de sel ;
ensuite cuire à feu très doux, longtemps ( là est tout le savoir-faire !)

Chapitre des chevaliers du camembert

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Samedi 16 septembre, se tenait, dans le cadre prestigieux du casino Barrière de Trouville, le vingtième chapître de la Confrérie des Chevaliers du camembert.

Sous la houlette de Madame Paulette Thomas, grand maître de la Confrérie.

Plus d’une centaine de convives honoraient le fromage phare de toute la Normandie, le camembert. Beaucoup représentaient d’autres confréries gastronomiques invitées. Parmi celles-ci : Les chevaliers de la Teurgoule (Houlgate), la confrérie du cochon de Bayeux, celle de l’andouillette de Guéménée, celle du duché d’Alençon, la confrérie du goute-boudin de Mortagne, celle des goustiers de Falaise, la Tripière Flertaise, La confrérie du boudin blanc d’Essay. Bien sûr, les fromages frères de Pont l’Eveque et de Livarot étaient aussi présents.

Voir la galerie de photos.

J’ai eu, à l’occasion de ce vingtième chapitre, le plaisir d’être intronisé comme chevalier de la Confrérie du camembert et de me faire remettre le cordon par la grand-maître :

Chapitre des Chevaliers du Livarot

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Le samedi 20 mai s’est tenu à Livarot, charmant chef lieu de canton au coeur du triangle d’or (comprendre Camembert, Pont l’Evêque, Livarot) le chapitre annuel de la confrérie des chevaliers du Livarot.

Managé de main de maître (c’est le cas de le dire !) par le grand maître Patrick Laverny, le chapitre annuel de la confrérie était inauguré par un imposant, coloré et sympathique défilé des confréries invitées, pas moins d’une cinquantaine ! (voir la galerie de photos)

S’ensuivait une amicale cérémonie d’accueil et d’intronisations.

Enfin, un pantagruélique et délicieux dîner regroupant (à tout le moins) une grosse centaine de convives clôturait la journée.

Magnifique exemple de vie confraternelle associant le professionnalisme de l’organisation à la convivialité et la bonne humeur. Chapeau aux sectateurs du “colonel” ! (*)

La photo ci-dessous nous en montre deux charmantes prêtresses.

(*) “colonel” : affectueux surnom du Livarot, rapport aux barettes !!

chardonnay pétillant !

Mon fils Adrien a trouvé amusant de me rapporter du Japon une canette de Chardonnay pétillant, titrant 5 degrés.
Croyez moi ou non, j’ai résisté à la tentation de boire ce nectar. Ne parlant pas japonais, je n’arrive pas à savoir si l’objet est millésimé. Combien de temps le garder ? mystère !
mieux vaut en rire, mais ce n’est (hélas) pas une blague. Voici la photo de cet objet de perversion

Rien ne vaut le Gruaud

Dîner l’autre soir chez le Sénateur C. et Madame. Comme toujours, ambiance chaleureuse et familiale qu’on ne trouve qu’avec les très vieux amis.
Comme d’habitude aussi, le maître des lieux avait fait assaut de prodigalité en matière oenologique. Le Giscours 92 servait de préliminaires au Gruaud-Larose 1983. C’était la dernière bouteille en cave de ce millésime. Le vin, et peut-être l’année, préféré d’Isabelle.
Un vrai régal, le bonheur absolu. La robe, le nez, l’attaque, la rondeur, la plénitude, la longueur, tout se réunit pour former l’harmonie parfaite.
Il doit me rester également quelques bouteilles de Gruaud, peut-être une ou deux de 85. 20 ans, prêt à boire. Théoriquement encore mieux que le 83. Il faudra y venir avant l’été.
En attendant, y penser. Après, en parler, bien-sûr.

Un Vermentino à recommander

Paradoxe des paradoxes !
Ayant passé une demi-journée à ranger dans ma cave quelques 500 bouteilles encore en caisses, je n’en rapportai aucune, préférant laisser les étiquettes valser dans mes rêvasseries : j’avais évidemment oublié des Durfort-Vivens ; je découvrais avec un émerveillement un peu niais qu’il me restait une bouteille de Montrose 1982 ; mais comment stocker les bouteilles de vin jaune … ?

sans oublier la sempiternelle question sans réponse : mais pourquoi donc, alors que l’usage fait que l’on achète les bouteilles par 6 ou par 12, les fabricants de racks de rangements les fabriquent ils avec des rangs de 5 bouteilles ?

Bon, tout ça ne nous rafraîchit pas le gosier, et qu’allions donc nous boire avec l’ami Gérard D. qui nous avait annoncé son passage ?

Peu connaisseur de vins italiens (avec une petite tendresse cependant pour l’Aglianico), je me laissais guider par la très conviviale gérante de la boutique Idea Vino. Ah, quel plaisir de retrouver le bonheur du néophite, en se laissant submerger par les noms de cépages et de régions inconnues.

Ressorti de la boutique avec une bouteille de Costamolino 2003, un Vermentino de Sardaigne de la maison Argiolas. Grand scepticisme d’abord, et puis, dès l’ouverture, sur des charcuteries, un nez délicatement fumé – rien à voir avec l’arôme tisanné des Chardonnay “american way” -, et puis une première approche légèrement piquante. Faut il boire ce vin un tout petit peu plus vieux ? mystère : il a son charme et sa fraicheur tel quel. Derrière, assez long en bouche, fruité. Un vrai bon moment.

A y revenir.