Suite à mon communiqué de soutien à la candidature de Philippe Duron dans la 1ere circonscrition du Calvados, au nom de la Gauche Moderne et Républicaine,
Monsieur Badache qui suit encore J-M Bockel dans la course éperdue qui le mène dans le giron de l’UMP, s’emmêle les pinceaux dans un communiqué à Ouest France.
Qu’il ne soit pas content que la scission qui a amené LGM l’organisation de JM Bockel, dont il est membre, à se vider est une chose, qu’il me conteste le fait d’être membre du BN de la GMR en est une toute autre.
Pour mémoire, le siège “historique” de LGM, 89 bvd Magenta à Paris, est dorénavant celui de la GMR, conformément au protocole de rupture entre les deux entités, ce qui atteste bien de l’ampleur de la scission qu’a connue LGM.
Ceci m’amène à la nouvelle mise au point suivante :
“Suite à la rédaction de Mr Badache que vous publiez je souhaite apporter les précisions suivantes :
“Gauche Moderne et Républicaine” – GMR est une organisation distincte de LGM – La Gauche Moderne. La Gauche Moderne et Républicaine a été fondée après le départ de LGM de cadres qui ne se reconnaissaient plus dans l’orientation de soutien de plus en plus inconditionnel à N. Sarkozy de JM Bockel. Parmi ceux-ci, Michel Suchod, le Secrétaire Général, Gilles Casanova chargé des affaires politiques.
Ces anciens cadres de LGM ont été rejoints par d’autres militants venant d’autres horizons dont certains se retrouvent aujourd’hui au BN de la GMR. C’est le cas par exemple de Bouchera Azzouz, ancienne secrétaire général de “Ni putes ni soumises”, ou de moi-même qui a été adhérent du PS. La GMR confirme son soutien à Philippe Duron dès le 1er tour dans la 1ere circonscription. Nous appelons tous les démocrates et les progressistes à se rassembler pour créer un pôle d’équilibre dans la majorité présidentielle de F. Hollande”
La réaction de Monsieur Badache est d’autant moins bien inspirée que son patron, JM Bockel, vient lui-même d’annoncer dans une interview à l’Alsace, qu’il abandonnerait en septembre le nom de “Gauche moderne” :
“Je vais continuer à faire vivre la Gauche moderne, peut-être en la faisant évoluer. On le verra à notre convention nationale à Mulhouse, le 22 septembre. Il faudra garder le nom en rajoutant le vocable centriste pour éviter toute confusion avec la majorité actuelle”.