Georges Moustaki est mort.
Il y a une éternité, naturellement, que je n’ai pas écouté sa musique.
Comme tous les gens de ma génération, j’ai écouté “le Métèque” en 45 tours sur mon tourne disque, dans ma chambre d’adolescent. (les plus jeunes lecteurs de ce posts iront voir sur google ce que signifient 45 tours et tourne-disque). Je devais avoir 13 ou 14 ans.
La seule fois où j’ai vu Moustaki en live, c’était au Palais des Sports, sans doute en 1974 ou 75, lors d’un concert de ce qu’on appellerait maintenant du fund rising pour la LCR. La salle était pleine, jeune, militante.
Moustaki chantait la révolution permanente, “sans la nommer”, une chanson qu’il a composé en 1969, mais dont j’ignorais alors jusqu’à l’existence. Nous étions guévaristes ou trotskystes. Je n’étais pas guévariste. Pour moi cela reste “ma” chanson de Moustaki :
[youtube eTPJC1fwFUY]
Plus tard, je l’ai souvent vu déjeuner le week end chez Mirama, un restaurant Chinois du début de la rue St Jacques, où j’ai eu quelques temps mes habitudes.
“Ma liberté”, “Milord”… des textes immortels.
Il rejoint celui qui chantait “La femme qui est dans mon lit n’a plus vingt ans depuis longtemps…”