chardonnay pétillant !

Mon fils Adrien a trouvé amusant de me rapporter du Japon une canette de Chardonnay pétillant, titrant 5 degrés.
Croyez moi ou non, j’ai résisté à la tentation de boire ce nectar. Ne parlant pas japonais, je n’arrive pas à savoir si l’objet est millésimé. Combien de temps le garder ? mystère !
mieux vaut en rire, mais ce n’est (hélas) pas une blague. Voici la photo de cet objet de perversion

Rien ne vaut le Gruaud

Dîner l’autre soir chez le Sénateur C. et Madame. Comme toujours, ambiance chaleureuse et familiale qu’on ne trouve qu’avec les très vieux amis.
Comme d’habitude aussi, le maître des lieux avait fait assaut de prodigalité en matière oenologique. Le Giscours 92 servait de préliminaires au Gruaud-Larose 1983. C’était la dernière bouteille en cave de ce millésime. Le vin, et peut-être l’année, préféré d’Isabelle.
Un vrai régal, le bonheur absolu. La robe, le nez, l’attaque, la rondeur, la plénitude, la longueur, tout se réunit pour former l’harmonie parfaite.
Il doit me rester également quelques bouteilles de Gruaud, peut-être une ou deux de 85. 20 ans, prêt à boire. Théoriquement encore mieux que le 83. Il faudra y venir avant l’été.
En attendant, y penser. Après, en parler, bien-sûr.

Un Vermentino à recommander

Paradoxe des paradoxes !
Ayant passé une demi-journée à ranger dans ma cave quelques 500 bouteilles encore en caisses, je n’en rapportai aucune, préférant laisser les étiquettes valser dans mes rêvasseries : j’avais évidemment oublié des Durfort-Vivens ; je découvrais avec un émerveillement un peu niais qu’il me restait une bouteille de Montrose 1982 ; mais comment stocker les bouteilles de vin jaune … ?

sans oublier la sempiternelle question sans réponse : mais pourquoi donc, alors que l’usage fait que l’on achète les bouteilles par 6 ou par 12, les fabricants de racks de rangements les fabriquent ils avec des rangs de 5 bouteilles ?

Bon, tout ça ne nous rafraîchit pas le gosier, et qu’allions donc nous boire avec l’ami Gérard D. qui nous avait annoncé son passage ?

Peu connaisseur de vins italiens (avec une petite tendresse cependant pour l’Aglianico), je me laissais guider par la très conviviale gérante de la boutique Idea Vino. Ah, quel plaisir de retrouver le bonheur du néophite, en se laissant submerger par les noms de cépages et de régions inconnues.

Ressorti de la boutique avec une bouteille de Costamolino 2003, un Vermentino de Sardaigne de la maison Argiolas. Grand scepticisme d’abord, et puis, dès l’ouverture, sur des charcuteries, un nez délicatement fumé – rien à voir avec l’arôme tisanné des Chardonnay “american way” -, et puis une première approche légèrement piquante. Faut il boire ce vin un tout petit peu plus vieux ? mystère : il a son charme et sa fraicheur tel quel. Derrière, assez long en bouche, fruité. Un vrai bon moment.

A y revenir.